Construite entre 1894 et 1904, à la demande du curé de Saint-Pierre de Montmartre, dont la paroisse se révèle trop étendue, cette première église moderne de Paris est l’ouvre d’un disciple de Labrouste: Anatole de Baudot. Novateur à sa manière, ce théoricien officiel, né à Sarrebourg en 1834, en mort chargé d’honneurs en 1915, conçoit l’idée d’une architecture sociale et économique, en harmonie avec l’essor industriel. Rationaliste et progressiste, doué d’une grande influence sur ses élèves, il ose introduire la fonte de fer et le ciment armé, et condamne dans ses écrits le camouflage des matériaux et des structures. L’année de l’inauguration, en 1904, il publie “L’architecture et le ciment arme”, livre-témoin d’une époque en pleine mutation, fertile en recherches nouvelles, qui s’achève avec la première guerre mondaile. Si les visiteurs se montrent parfois choqués, au point de se livrer à de vives polémiques, la critique d’art est unanime à saluer l’originalite d’entreprixe. Le décor orientaliste, traité en “modern-style”, contraste avec un plan traditionnel, réalisé sur deux niveaux en raison de l’escarpement de la colline.
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Church of St. John the Evangelist
Built between 1894 and 1904, at the request of the parish priest of Saint-Pierre de Montmartre, which proved too large parish, the first modern church in Paris is the work of a disciple of Labrouste: Anatole de Baudot. Innovative in its own way, this official theorist, born in Sarrebourg in 1834, died loaded with honors in 1915, conceived the idea of a social and economic architecture in harmony with the industrial. Rationalist and progressive, endowed with a great influence on his students, he dared to introduce cast iron and reinforced concrete, and condemned in his writings camouflaging materials and structures. In 1904 he year of the church’s dedication, he published "The architecture and the cement gun", witnessed a changing times, fertile in new research, which ends with the First World War. If visitors show sometimes shocked to the point of engaging in lively debates, art criticism is unanimous salute the originality of entreprixe. The decor Orientalist treated "modern-style" contrasted with a traditional plan, carried out on two levels due to the steepness of the hill.
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